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Reading books fiction Have you ever thought about what fiction is? Probably, such a question may seem surprising: and so everything is clear. Every person throughout his life has to repeatedly create the works he needs for specific purposes - statements, autobiographies, dictations - using not gypsum or clay, not musical notes, not paints, but just a word. At the same time, almost every person will be very surprised if he is told that he thereby created a work of fiction, which is very different from visual art, music and sculpture making. However, everyone understands that a student's essay or dictation is fundamentally different from novels, short stories, news that are created by professional writers. In the works of professionals there is the most important difference - excogitation. But, oddly enough, in a school literature course, you don’t realize the full power of fiction. So using our website in your free time discover fiction for yourself.



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Book online «Le Vingtième Siècle: La Vie Électrique by Albert Robida (debian ebook reader TXT) 📖». Author Albert Robida



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la Sarthe, qui entamaient chacune un proc�s en rupture de n�gociations matrimoniales, demande en mariage impliquant promesse, et demandaient chacune 6 millions de dommages-int�r�ts.

L'AVOU� DE Mlle COUPARD.

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M. Philox Lorris, qui n'aimait pas � laisser tra�ner les affaires et tenait � se d�barrasser de toutes pr�occupations aussi rapidement que possible, se mit, de plus en plus maugr�ant, � son T�l� et entreprit toute une s�rie de n�gociations difficultueuses pour essayer d'amener Mlles Bardoz et Coupard � renoncer � ce proc�s qui devait produire un tel �clat de scandale, susceptible m�me de nuire � leur carri�re, � rappeler les huissiers lanc�s sous le coup de la col�re, et enfin, aux lieu et place de ce jeune �cervel� de Georges Lorris, qui ne pouvait se couper en deux—et dans tous les cas peu digne d'elles,—� vouloir bien accepter l'illustre docteur Sulfatin, bras droit et successeur tout d�sign� de M. Philox Lorris, et l'�minent Adrien La H�ronni�re, �galement ing�nieur et docteur en toutes sciences et plus particuli�rement docteur �s finances, grand brasseur d'affaires, tout nouvellement restaur� et remis � neuf par le grand, par le merveilleux m�dicament national, sur le produit duquel il pr�levait une part assez s�rieuse, suivant contrat.

H�tons-nous de dire, � la louange du sens pratique de ces dames, que leur col�re bien justifi�e s'apaisa vite devant les explications de M. Philox Lorris et qu'elles consentirent � discuter elles-m�mes les propositions de leur adversaire, au lieu de le renvoyer aux hommes de loi.

LA GUERRE MIASMATIQUE.—MANŒUVRES DE L'ARTILLERIE DU CORPS M�DICAL OFFENSIF

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M. Philox Lorris, pour �pargner du temps, avait pris la communication en m�me temps avec les deux dames; il n'avait pas � se r�p�ter, son discours servait pour les deux.

LE MARIAGE LORRIS.—ARRIV�E A LA MAIRIE.

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Enfin, apr�s deux heures de discussions t�l�phoniques, tout fut arrang�: Mlles Bardoz et Coupard, de la Sarthe, d�sarm�rent; la plaque des T�l�s refl�ta des visages rass�r�n�s.

M. Philox Lorris fit retentir toutes les sonneries de l'h�tel et manda dans son cabinet ou au T�l� Sulfatin et La H�ronni�re, pour les mettre au courant de l'affaire.

Nouvelles et d�licates n�gociations.

Par convenance, M. Philox Lorris interrompit la communication avec ces dames, afin que l'on p�t discuter tranquillement et s�rieusement, sans perdre de temps en formules et en vaines p�riphrases.

Un quart d'heure d'explications.

Un quart d'heure de r�flexions.

Total: encore une demi-heure de perdue! Mais M. Philox Lorris eut la joie d'enlever l'adh�sion de Sulfatin et de son ex-malade � la combinaison qui arrangeait l'ennuyeux imbroglio et sauvait la maison Philox Lorris d'un scandaleux proc�s.

Sulfatin et La H�ronni�re consentaient. Vite! l'illustre savant, poussant un ouf! de soulagement, mit le doigt sur le timbre pour r�tablir la communication avec ces dames, avec les adversaires!

Trop t�t, h�las! Aux premiers mots, M. Philox Lorris vit qu'il �tait tomb� dans une nouvelle distraction. Dans sa h�te d'en finir, il avait n�glig� de pr�ciser un point assez important: laquelle des deux �pousait Sulfatin? laquelle �pousait La H�ronni�re? Il leur avait donn� le choix � toutes les deux et chacune avait jet� le d�volu sur le m�me, sur l'illustre ing�nieur et docteur Sulfatin, certain du plus magnifique avenir et n'ayant jamais eu besoin d'�tre remis � neuf.

Ce fut peut-�tre la partie la plus difficile de ces n�gociations. Sulfatin, aux premiers mots, eut par bonheur la d�licatesse de couper la communication avec Adrien La H�ronni�re, rest� chez lui et en train de s'habiller pour la noce; l'amour-propre de l'ex-malade n'eut donc pas � souffrir trop cruellement de la discussion.

Une heure encore de n�gociations!

M. Philox Lorris rongeait furieusement son frein. Que de temps perdu! Tout cela par la faute de cet �tourneau de Georges, en ce moment bien tranquille et en train de roucouler des fadeurs vieilles comme le monde aupr�s de sa fianc�e, pendant que son p�re se donnait tant de mal et se fatiguait aussi ridiculement la cervelle � cause de lui!

PARC NATIONAL.—L'ARRIV�E DES �NERV�S

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Enfin, cette fois tout fut conclu et arrang�. Mlle la s�natrice Coupard, de la Sarthe, acceptait la main de l'ing�nieur-docteur Sulfatin, moyennant contrat d'association compl�te de ce dernier � la grande maison Philox Lorris et promesse de cession pour plus tard,—et Mlle la doctoresse Bardoz daignait agr�er la main de M. Adrien La H�ronni�re. Un si curieux cas de restauration! Un triomphe de la science m�dicale! C'�tait si bien son affaire, � elle doctoresse...

L'ARRIV�E DES �NERV�S.

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Enfin, on put faire repara�tre Adrien La H�ronni�re pour lui apprendre son bonheur et terminer les derniers arrangements.

M. Philox Lorris �tait libre; il se h�ta, apr�s courtes f�licitations aux deux couples, de commander son a�ronef pour voler � la mairie et en finir avec ses absorbants devoirs de p�re.

Il se trouvait en retard pour l'�tat-civil; comme il allait partir en coup de foudre, la sonnerie du T�l�, retentissant de nouveau, l'arr�ta encore une fois.

C'�tait M. le maire du LXIIe arrondissement qui tranchait la difficult� en proposant de marier t�l�phoniquement les jeunes �poux.

M. Philox Lorris, heureux de la bonne attention de ce magistrat, lequel d'ailleurs �tait tr�s press� lui-m�me, accepta bien vite et t�l�phona sans plus tarder le consentement paternel.

Il eut de cette fa�on l'agr�ment de s'�pargner une course et d'�viter la rencontre de quelques huissiers lanc�s trop vite et non avertis encore de l'apaisement si difficilement obtenu, qui venaient, de la part des demoiselles Bardoz et Coupard, de la Sarthe, signifier aux jeunes �poux l'ouverture des hostilit�s, parlant � leur personne, en pleine noce. Co�t: 7,538 fr. 90.

Apr�s la signature sur le registre, M. le maire, pour aller plus vite, eut l'obligeance, au lieu de prononcer l'allocution des grandes occasions, r�serv�e aux mari�s d'importance, de remettre des phonogrammes de cette allocution � Georges, qui les mit dans sa poche, en promettant de les �couter avec respect et attention le lendemain m�me, ou plus tard.

La noce se dirigea ensuite vers l'�glise, o� se pressaient d�j� toutes les notabilit�s de la science, de la politique, de l'industrie, du haut commerce, des lettres et des arts. Plus de douze cents a�ronefs ou a�rocabs se balan�aient au-dessus de l'�difice et ce fut un charmant coup d'œil que le d�fil� de tous ces �l�gants v�hicules a�riens escortant les nouveaux �poux jusqu'� l'h�tel Philox Lorris.

Dans l'apr�s-midi, les nouveaux mari�s remont�rent dans leur a�ronef. Ils fuyaient vers le coin de nature tranquille interdit aux envahissements de la science moderne, vers le Parc national de Bretagne, o� ils avaient nagu�re fait leur Voyage de fian�ailles.

La petite ville de Kerno�l les revit. Par autorisation sp�ciale, Georges Lorris put amener dans une anse de la petite baie un a�ro-chalet des plus confortables et s'y installer avec Estelle � 50 m�tres au-dessus de la gr�ve, dans l'embrun de la mer et le parfum des landes, devant un panorama splendidement pittoresque de criques sauvages ou de pointes rocheuses h�riss�es de vieux clochers, de for�ts de ch�nes ench�ssant dans l'�meraude frissonnante de vieilles ruines f�odales ou de myst�rieux cercles de pierres celtiques...

Les semaines pass�rent vite dans ces d�licieuses solitudes... Un jour vint cependant o� elles furent envahies. C'�tait le commencement des vacances. Toutes les diligences du pays, toutes les carrioles, toutes les guimbardes roulaient charg�es de gens p�les et fatigu�s, dont les t�tes ballottaient sous les cahots des chemins. C'�tait l'arriv�e annuelle des citadins lamentables venant chercher le repos et puiser de nouvelles forces dans le calme et la tranquillit� des landes, l'arriv�e de tous les �nerv�s et de tous les surmen�s, accourant se rejeter sur le sein de la bonne nature, haletants des luttes pass�es et heureux d'�chapper pour quelque temps � la vie �lectrique.

Il fallait les voir jaillir de toutes les voitures, descendre plus ou moins p�niblement, aux portes de Kerno�l, les pauvres �nerv�s et se laisser tomber aussit�t sur la premi�re herbe entrevue, s'�tendre sur le gazon, s'allonger dans le foin, se rouler sur le ventre ou sur le dos, avec des soupirs de soulagement et des fr�missements d'aise.

Il en venait, il en arrivait de partout par bandes lamentables...

Ouf! enfin! L'air pur, non souill� par toutes les fum�es souffl�es par les monstrueuses usines! la tranquillit�, la d�tente compl�te du cerveau et des nerfs, la joie supr�me de se sentir rena�tre et le bonheur de revivre!

Nous, dans la douceur des prairies, dans la bonne senteur des prairies, dans la fra�cheur des gr�ves, nous allons nous reprendre, nous allons respirer, souffler, nous allons reconqu�rir des forces pour les luttes futures... Continue � tourner avec les autres, ceux qui, h�las! ne peuvent se donner ces quelques bonnes semaines de vacances, avec les malheureux ilotes trop profond�ment engag�s dans tes rudes engrenages, absorbante et terrifiante machine sociale!

FIN

Image plus grande PREMI�RE PARTIE Pages. I.

De l'accident du grand r�servoir d'�lectricit� N. Le d�gel factice. Le grand Philox Lorris expose � son fils son moyen pour combattre en lui un f�cheux atavisme. Admonestations t�l�phonoscopiques interrompues.

1 II.

Le courant fou. Le d�sastre de l'A�ronautic-Club de Touraine. O� l'on fait t�l�phonoscopiquement connaissance avec la famille Lacombe, des phares alpins.

14 III.

Les tourments d'une aspirante ing�nieure. Les cours par T�l�. Une fid�le cliente de Babel-Magasins. L'ahurie Grettly circulant parmi les engins. Le T�l�journal.

27 IV.

Comment le grand Philox Lorris re�oit ses visiteurs. Mlle Lacombe rate une fois de plus ses examens. Demande en mariage inattendue. Les th�ories de Philox Lorris sur l'atavisme. La doctoresse Sophie Bardoz et la s�natrice Coupard, de la Sarthe.

39 V.

S�duisant programme du Voyage de fian�ailles. L'ing�nieur m�dical Sulfatin et son malade. Tout aux affaires. Le pauvre et fragile animal humain d'aujourd'hui.

55 VI.

Le Parc national d'Armorique barr� � l'industrie et interdit aux innovations de la science. Une diligence! La vie d'autrefois dans le d�cor de jadis. L'auberge du grand Saint-Yves, � Kerno�l. O� se d�couvre un nouveau Sulfatin.

74 VII.

Ordre d'appel. Mobilisation des forces a�riennes, sous-marines et terriennes du XIIe corps. Comment le huiti�me chimistes se distingua dans la d�fense de Ch�teaulin. Explosifs et asphyxiants. Le bouclier de fum�e.

95 DEUXI�ME PARTIE I.

Pr�paratifs d'installation. La f�odalit� de l'or. Quelques figures de l'aristocratie nouvelle. La nouvelle architecture du fer, du pyrogranit, du carton, du verre. Les photo-picto-m�caniciens et les progr�s du grand art. Messieurs les ing�nieurs culinaires.

114 II.

Les grandes affaires en train. Conflit Costa-Rica-Danubien. L'�re des explosifs va �tre close. La guerre humanitaire. Triste �tat de la sant� publique. Trop de microbes. Le grand M�dicament national.

128 III.

Estelle Lacombe assiste � une

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